Quels sont les métiers porteurs en 2016 ? Le numérique a le vent en poupe : quels sont précisément les besoins des entreprises dans ce domaine ? Faites le point avec VISIPLUS academy sur les métiers du numérique qui recrutent.
Par définition, un évangéliste prêche la bonne parole. Par extension, l’évangéliste web porte avec lui la « bonne nouvelle » de la marque ou l’entreprise pour laquelle il travaille. Sa mission : colporter les innovations d’une entreprise auprès d’influentes communautés web.
Un expert charismatique et polyvalent
Également baptisé évangéliste technologique, ce professionnel de l’informatique est avant tout un développeur prenant la parole en tant qu’expert reconnu du numérique. A la fois technicien et bon communicant, il s’occupe de valoriser un produit, une technologie plutôt qu’une autre, à travers des projets technologiques mais aussi des articles rédigés sur son blogs (content marketing), des prises de parole lors de conférences, d’évènements utilisateurs ou encore en animant une communauté (community evangelist).
Comptant plus d’une corde à son arc, au croisement des univers de la communication, du marketing et des annonceurs, l’évangéliste web convertit et propage ses idées auprès d’autres développeurs web, ingénieurs ou encore étudiants de grandes écoles, qui à leur tour, diffuseront « le bon message » auprès du grand public et des médias.
Métier émergent, en plein essor du fait de la digitalisation des organisations, le métier de « web evangelist » touche à de nombreux aspects informatiques (logiciel, langages, développement). Autant de domaines de compétences qui construisent et assoient la légitimité de ce spécialiste des technologies.
Également doté d’une aisance orale et d’un réseau professionnel solide (networking), l’évangéliste est un véritable leader sachant discerner les effets de mode, des réelles mutations qu’apporte la digitalisation. En témoigne les quelques évangélistes technologiques célèbres que sont Mike Boich et Guy Kawazaki chez Apple, Vint Cerf pour Google aux États-Unis. En France, David Catuhe pour Microsoft et Tristan Nitot chez Mozilla France, confirment ce statut de prédicateur d’innovations informatiques.
Quelle formation ?
Le métier d’évangéliste devrait continuer de se développer tant que les entreprises et organisations sont confrontées à une transformation digitale majeure. Valorisé à hauteur de 2 400 € pour un débutant jusqu’à 5 000 € par mois pour un évangéliste confirmé, ce professionnel initialement formé aux sciences informatiques (DUT informatique, BTS SIO – services informatiques aux organisations…) doit impérativement étoffer ses compétences par des connaissances et une pratique du graphisme, du design, des techniques de communication (rédactionnelle et audiovisuelle) comme du management.
Sachez que la Formation Culture et Transformation Digitale dispensée par la VISIPLUS academy permet de cerner les enjeux de cette transformation digitale.
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