Growth HackingLe Web MarketingWeb et e-business

5 tendances du Growth hacking en 2023

growth hacking

Le Growth hacking est devenu la nouvelle star de LinkedIn et, plus globalement, des entreprises qui recherchent une croissance rapide. Celles-ci n’hésitent pas à se targuer, sur le réseau social, d’avoir fait un CA à plusieurs chiffres grâce à cette technique qui fait des émules. Vous l’aurez compris, il s’agit majoritairement des start-ups et PME. Mais qu’est-ce qui se cache derrière cet engouement ? Utopie ou réalité ? Lorsqu’on sait que ce type de plateforme véhicule parfois des informations enrobées dans du joli papier doré, mais finalement creuses, il est légitime de se poser la question. Pas de panique ! Nous décryptons pour vous cette pratique et les tendances qu’il faut suivre absolument en 2023 en la matière. En prime, bien entendu, quelques exemples qui ont tout bon. C’est parti !

Qu’est-ce que le Growth hacking ?

Growth hack… quoi ? Si ce terme ne vous parle pas, vous êtes au bon endroit. Si, en revanche, vous êtes déjà un pro ou une pro et que vous cherchez à vous améliorer et à mettre à jour vos pratiques, vous pouvez passer directement à la partie suivante. Voilà, vous êtes prévenu.

La naissance d’un concept

On commence par la base avec une définition du Growth hacking. Vous l’aviez sans doute déjà deviné, mais c’est un concept qui nous vient tout droit de la Silicon Valley. C’est, en effet, en 2010 que le terme est utilisé, pour la première fois, par un certain Sean Ellis qui travaillait alors pour Dropbox. Ayant pour ambition de quitter la très connue société de la Tech, il s’aperçoit qu’il lui est difficile de qualifier son poste afin de recruter quelqu’un pour le remplacer. Chargé de développer la base d’utilisateurs de Dropbox, il trouvait le mot « marketing » beaucoup trop réducteur. Il invente alors celui de Growth hacker, que l’on peut traduire littéralement par piratage ou bidouillage de croissance.

Depuis, il est principalement utilisé par des start-ups de la Tech. Pourquoi ? Le blog Hostdebitmedia.com nous donne trois explications :

  • Ce sont des sociétés qui ont peu de moyens pour investir dans la publicité ou le marketing traditionnel ;
  • La plupart d’entre elles s’appuient d’abord sur l’acquisition avant de passer à la monétisation ;
  • Leurs objectifs de croissance sont souvent beaucoup plus importants qu’une grosse entreprise. Cette dernière sera de 5 % annuel, alors que les start-ups seront, quant à elles, autour de 10 % par semaine.
Start-up marketing

Très bien, mais tout cela ne vous dit toujours pas de quoi il s’agit. Un peu de patience, nous y voilà.

Définition du Growth Hacking

Difficile de donner une définition unique du Growth Hacking. Nous commencerons donc par la plus simple : la pratique consiste à mettre en place une stratégie utilisant plusieurs moyens et techniques digitales pour augmenter la croissance d’une entreprise. Web marketing, Web design, rédaction de contenu Web, développement et analyse du trafic Web sont ainsi exploités pour répondre à un seul objectif. Celui de « créer la réputation d’une enseigne et un afflux de trafic grâce aux outils du digital et en utilisant un minimum de ressources financières » (source : academy.visiplus.com). Il ne s’agit donc pas d’une nouvelle discipline à part entière, mais plutôt d’une nouvelle manière de percevoir la croissance. Un véritable état d’esprit en somme.

Bon, très bien, mais plus concrètement ? Prenons l’un des exemples les plus cités sur le Web. La très célèbre société AirBnB n’a pas vu sa base d’utilisateurs grossir d’un seul coup toute seule. Pour asseoir sa réputation et construire sa clientèle, elle s’est tournée vers Craiglist, un site américain de petites annonces sur lequel les personnes recherchaient également des hébergements.

Airbnb Growth hacking
©Wikipédia commons

Autre exemple célèbre qui devrait parler à la plupart d’entre vous : Netflix. La plateforme utilise encore et toujours les techniques de growth hacking suivantes :

  • Développer son catalogue de diffusion en proposant des contenus populaires qui poussent les personnes à souscrire un abonnement ;
  • Utiliser les réseaux sociaux pour entrer en contact avec de potentiels clients, les séduire, créer une communauté, des discussions et la fidéliser ;
  • S’entourer d’une équipe des plus pointues pour proposer toujours plus de contenus pertinents pour leur cible.
Netflix Growth hacking
©Wikipédia commons

Vous commencez à comprendre ? Parfait, passons au métier maintenant.

Le Growth hacker : magicien ou pas ?

Le Growth Hacker bénéficie d’une aura plutôt mystique. Pourquoi ? Tout simplement car il est difficile de comprendre ce qu’il fait et que le terme « hacker » lui donne une image mi-rebelle, mi-magicien. C’est d’ailleurs ce qui fait de ce métier l’un des plus prisés du moment : tout le monde a envie de s’arracher cette nouvelle star du Web. Trêve de plaisanterie (quoique…) ! Nous vous en parlions plus tôt, le Growth Hacker n’hésite pas à afficher ses succès sur les réseaux sociaux. Les CA aux montants astronomiques qu’il semble générer ont de quoi en faire rêver plus d’un. Mais n’oublions pas, là aussi, que ce sont de petits génies du marketing et qu’ils n’ont donc pas leur pareil pour faire leur propre communication.

Pourtant, si vous vous tournez vers ce métier, sachez que tout n’est pas si simple. De telles croissances en si peu de temps nécessitent un dur labeur. Celui-ci est souvent constitué de réunions, spreadsheet ou encore d’expérimentations qui, malheureusement, ne sont pas toutes payantes. Mais, c’est ainsi, c’est le propre de l’expérimentation.

Quelle formation pour devenir Growth hacker ?

Pendant longtemps, il n’y avait pas de formation dédiée à cette discipline. La plupart y accédaient après un Bac +4/5 en Webmarketing. Toutefois, les compétences requises vont bien au-delà et relèvent de l’informatique, de l’UX, de l’analyse de données, du content management, du référencement, de l’A/B testing… Bref, vous l’aurez compris, il est désormais essentiel d’avoir un certain bagage derrière soi.

C’est la raison pour laquelle des formations se sont développées pour pouvoir en maîtriser toutes les techniques. Vous pouvez, par exemple, vous tourner vers notre formation spécifique. Au programme, la fameuse méthodologie : AARRR.

  • Acquisition : faire venir les diginautes ;
  • Activation : faire s’engager les diginautes ;
  • Rétention : fidéliser les diginautes ;
  • Recommandation : favoriser la viralité auprès des diginautes ;
  • Revenus : transformer ces diginautes en CA.

Mais vous apprendrez aussi les 10 règles à respecter, les 10 tactiques gagnantes et bien d’autres secrets bien gardés. De notre côté, nous vous en livrons quelques-uns dès maintenant avec les tendances à suivre cette année.

Les tendances du Growth hacking à suivre en 2023

Comme chaque discipline liée au digital, le Growth hacking n’est pas épargné par les évolutions. Ces dernières vont même très vite. Alors, que nous réserve 2023 ?

1. Redonner sa place au contenu organique

Tout d’abord un petit rappel : le contenu organique est tout ce qui est produit et diffusé sans contrepartie financière. Exemple : ce blog que nous prenons plaisir à alimenter chaque semaine pour vous. En revanche, les publicités que vous trouvez sur différents réseaux sociaux n’en sont pas mais, grâce à une automatisation de plus en plus importante, elles restent faciles à diffuser. La problématique ? Leurs coûts sont de plus en plus importants.

Alors, certes, un contenu organique requiert plus de temps et d’investissement. Toutefois, il apporte aussi plus de crédibilité et une meilleure image de marque. Il est aujourd’hui possible de s’entourer de personnes compétentes qui sauront vous proposer une stratégie particulièrement efficace en matière de référencement et de back-links. Et ce n’est pas YouTube ou TikTok qui vous diront le contraire. L’année 2023 semble donc signer le grand retour de ces pratiques. Et, nous, à la rédaction, nous sommes (bien sûr !) convaincus qu’il s’agit d’une stratégie gagnante.

Growth hacking graphique

2. Se préparer à un monde sans cookie

Non, non, on ne vous parle pas des biscuits trop bons qu’on prend plaisir à déguster au goûter, mais plutôt de ce petit fichier qui se met sur notre ordinateur à chaque fois que l’on consulte un site. C’est, bien entendu, la version allégée de la définition pour ceux qui n’y connaissent rien. Pour les autres, vous savez sans doute que la fin des cookies tiers est annoncée depuis un moment. Celle-ci interviendra courant 2024 sur Google Chrome et est déjà effective sur certains navigateurs.

Les growth hackers vont, dès lors, devoir revoir leurs stratégies pour se concentrer sur l’emailing pour leurs campagnes marketing. Eh oui, le moyen de communication en ligne le plus ancien reste aujourd’hui l’un des plus efficaces quand il s’agit de cibler ses clients. Ils vont néanmoins devoir rivaliser d’ingéniosité, de créativité, de technicité, mais aussi de personnalisation pour séduire. L’heure est à la réinvention. Autant s’y préparer dès maintenant si vous n’avez pas déjà pris le train en route.

3. Miser sur le marketing inclusif

Si vous pratiquez le marketing, vous savez que les attentes des clients, prospects et consommateurs évoluent constamment. Vous devez donc êtes en capacité de vous adapter. Il ne s’agit plus de vous adresser à un public cible hétéro, blanc, de classes moyennes. Vos campagnes doivent être davantage inclusives, et cela à commencer par le langage employé, les visuels, les messages véhiculés…

4. Être durable mais créatif et vrai

Votre entreprise a choisi de s’investir sur le sujet de l’environnement ? Elle le fait déjà depuis quelques années, mais communique peu dessus ? C’est le moment de le faire pour toucher de nouvelles personnes. Attention, toutefois, ces dernières ne sont pas crédules et toute tentative de greenwashing ternira immédiatement votre image de marque. Ce levier ne pourra être utilisé que s’il est réel. Et, là encore, l’authenticité et la créativité seront de rigueur.

5. Améliorer ses pratiques SEO

Ah le référencement naturel ou SEO ! Vous n’avez pas fini d’en entendre parler si vous faites du Growth hacking. Google changeant régulièrement son algorithme, des mises à jour régulières sont également nécessaires. On vous donne deux tendances remarquées depuis le début de l’année. À compléter bien sûr sans modération.

Optimiser son titre grâce à un mot « magique »

Saviez-vous qu’il était possible d’optimiser son titre grâce à un mot « magique » ? La société Coderwall s’en est aperçue en menant une expérience. En s’attelant à l’analyse des contenus fonctionnant bien auprès de leurs lecteurs, ils se sont aperçus que ceux qui fonctionnaient le mieux contenaient le mot example. Ils ont donc testé l’ajout de ce mot dans leur titre SEO. Une vraie réussite puisqu’en seulement 13 semaines, ils ont vu leur trafic Google augmenter de 59 % !

Coderwall experience SEO

Faire un « nettoyage » SEO de ses pages pour améliorer leur qualité

Sur votre site ou blog, certaines pages Web sont là depuis déjà plusieurs mois, voire années. Depuis, Google a, sans doute encore une fois, sorti des nouveautés capables de vous faire perdre des points en matière de référencement. L’une des techniques de Growth hacking du moment consiste à refaire un tour sur ces pages pour revoir leur optimisation et, donc, les améliorer. Quelques exemples :

  • Oublier les photos ou contenus trop lourds. Ils diminueront la vitesse de chargement de vos pages. Google n’hésitera pas à vous sanctionner sur le sujet ;
  • Revoir vos titres et votre metadescription pour les enrichir des bons mots-clés, informations pertinentes et, surtout, pour en revoir le format. La longueur de ces derniers se mesure, désormais, en nombre de pixels (500 pour les titres et 930 pour les pixels) et non plus en nombre de mots. Ce petit outil devrait vous être bien utile.

En conclusion : le Growth hacking de demain ne sera pas le même que celui d’aujourd’hui

Vous avez sans doute compris, à la lecture de cet article, que le Growth hacking c’est du sérieux. Ce n’est pourtant pas de la magie, mais plutôt une nouvelle façon de percevoir les choses. Vous voulez aller plus loin ? Nous vous invitons à lire cet article très intéressant « Le growth hacking, c’est bullshit ?« . Ce qui est passionnant, c’est que les techniques de cette discipline n’ont pas fini d’évoluer. Nous resterons donc à l’affut des nouvelles tendances.

De votre côté, si vous souhaitez vous former ou si vous avez des questions sur notre formation, n’hésitez pas à nous contacter. Nous pourrons vous orienter en fonction de votre profil.

CATALOGUE DE FORMATIONS

300 FORMATIONS EN LIGNE POUR SE PRÉPARER AU MONDE DE DEMAIN

En cliquant ci-dessus sur "Télécharger", vous acceptez nos conditions générales d’utilisation et notre politique de confidentialité.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles associés
Emploi

Quels sont les métiers du digital qui gagnent le plus en 2023 ?

Entrepreneuriat

6 conseils pour lancer votre start-up en 2021

Culture et Transformation DigitaleE-commerceGrowth HackingLe Web MarketingWeb et e-business

Growth Hacking & Content Marketing : le guide ultime

Formation

Nouveau : VISIPLUS academy lance sa formation Growth Hacking