Dans le cadre de la rédaction du Guide des métiers du #Webmarketing VISIPLUS academy, nous avons donné la parole aux professionnels du secteur afin d’acquérir une vision à la fois globale et précise de leur métier. »
Immersion le monde des Consultants WebMarketing avec Mehdi Derkaoui en poste chez IBM.
Pourriez-vous présenter et revenir brièvement sur votre parcours professionnel ?
« Je viens d’un parcours qui n’est pas à 100 % orienté vers le digital. Ayant d’abord fait un DUT Techniques de Commercialisation et une licence professionnelle en banque & assurance, j’ai d’abord voulu m’orienter vers la finance. Ce qui m’a fait changer d’avis ? Mon échange universitaire au Canada où j’ai rencontré des experts du digital qui m’ont transmis leur passion pour ce secteur.
Mon poste actuel chez IBM correspond au croisement de mes différentes expériences professionnelles et mon souhait de travailler dans le digital. Aujourd’hui, mes missions portent sur le milieu bancaire et l’accompagnement sur des projets digitaux. J’allie donc mon appétence bancaire et mon souhait du digital. »
Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour exercer ce métier ?
« C’est une question assez dense. Comme tous les métiers que j’ai pu faire, je pense que la première des qualités à avoir est l’adaptation et le travail en équipe. Tous les clients pour lesquels je travaille ont des problématiques différentes, ce qui fait qu’il faut savoir s’adapter pour ne pas se retrouver dans une position fâcheuse.
Ensuite, je dirais que la curiosité et le fait de vouloir toujours apprendre et progresser sont des qualités vitales pour ce type de poste. Nous faisons tous les jours face à des situations différentes demandant de se renseigner afin d’accompagner nos clients dans leurs souhaits de se développer sur des problématiques d’actualités. Si nous sommes incapables de leur répondre alors autant fermer boutique de suite. »
Quelles sont les différentes missions liées à votre travail ? Comment se déroule une journée type ?
« Mes missions sont assez diverses et répondent aux problématiques bancaires et digitales de nos clients. Je peux aussi bien les accompagner dans le déploiement d’une nouvelle banque digitale comme les aider sur la réflexion de nouvelles conventions tarifaires. Je dirais qu’il n’y a pas forcément de journées types. En revanche, il y a des éléments qui se rejoignent de jour en jour et qui sont redondants. Entre les différentes réunions de gestion de projet, des points d’avancements et des relances clients, mes journées sont toujours rythmées et on n’a pas le temps de s’ennuyer ni d’avoir de pause. »
Que préférez-vous dans ce métier ?
« Je dirais le contact avec les différents clients que j’ai pu rencontrer et les efforts intellectuels qui nécessitent de devoir se renseigner sur différents sujets de jour en jour. »
Quelles sont les évolutions professionnelles possibles selon vous ? Est-il possible d’évoluer vers d’autres métiers ? Lesquels ?
« Les évolutions professionnelles sont nombreuses selon moi. On peut aussi bien évoluer de façon verticale en ayant des responsabilités croissantes toujours en relation avec son poste. Ou l’on peut aller vers d’autres fonctions et évoluer horizontalement. Selon moi, des postes chez les annonceurs, aussi bien en Marketing, Communication, voire MOA si l’on possède un profil assez technique. L’avantage de ce type de métier réside dans la pluralité des fonctions et des compétences que l’on développe ; étant donné que l’on touche un peu à tout, il est facile de vouloir se spécialiser sur un domaine où l’on a plus ou moins d’appétence. »
Quelles sont les évolutions actuelles de votre métier ? Comment voyez-vous poste dans 3 ans ?
« Je pense que l’on va se diriger avec les années vers des profils de plus en plus techniques, où les compétences de développeurs seront de plus en plus mises en avant, voire prépondérante et discriminante si l’on n’en possède pas. Mon poste dans trois ans aura sûrement évolué. Plus de digital et moins d’accompagnement » traditionnel « . »
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui voudraient accéder ce type de fonction ?
« Pour moi tout d’abord, il est évident que les formations en alternance ou en continue sont un plus pour ces métiers. Vous allez avoir des conseils d’experts du domaine et les appliquer ensuite en entreprise dans le même laps de temps, donc on apprend plus. Ensuite, il ne faut pas manquer d’être curieux et de ne pas se limiter aux simples formations qui existent aujourd’hui. Avec le développement des différentes formations en ligne et de l’autoformation, on peut autant apprendre voir plus. Et bien évidemment la passion de vouloir faire quelque chose en lien avec du digital, car c’est quelque chose qui évolue tous les jours, alors si on ne l’aime pas dès aujourd’hui, il va être très difficile de l’aimer plus tard. »
Que pensez-vous des formations qui existent dans ce domaine (formation initiale / formation continue) ?
« Il n’y a, selon moi, pas assez de formations spécialisées formant véritablement à ce métier. Il manque toujours ce plus dans les formations que j’ai pu regarder. Évidemment, quelques écoles, notamment de commerce, telles que Telecom École de Management et la formation du centre Léonard de Vinci a la défense sont des bonnes formations et essayent de mettre véritablement en avant ce côté « technique » qui manque à la plupart des jeunes diplômés.
La plupart sont des formations en marketing avec un axe digital qui séduit, mais on survole véritablement toutes les problématiques d’internet. Plutôt que de faire du digital et du marketing, c’est plus du marketing qui s’oriente vers le digital. »
Enfin, quels mots clés choisiriez-vous pour décrire votre métier ?
#Curiosité #Technicité #Passion
