Grâce à la digitalisation de nos vies quotidiennes, les interfaces utilisateurs sont de plus en plus présentes. Aujourd’hui, nous avons tous des contacts avec les interfaces utilisateur suivantes : sur une tablette, un ordinateur, un guichet automatique, etc. Et à l’avenir, cela ne fera qu’augmenter : il suffit de penser aux réfrigérateurs, aux systèmes domotiques ou aux assistants vocaux (Alexa, par exemple), et ainsi de suite.
Les interfaces utilisateurs s’intègrent de plus en plus dans notre vie quotidienne, dans un contexte privé comme professionnel, sans que nous leur accordions vraiment trop d’attention. Comme les interfaces utilisateur sont faciles à comprendre, elles ne sont souvent pas perçues activement. Elles font simplement partie du produit ou du logiciel.
Alors que dans le passé nous nous tournions vers le mode d’emploi lorsque nous avions acheté un nouveau produit, nous abordons aujourd’hui de manière plutôt intime le fonctionnement d’un appareil, qui doit être attribué aux processus d’apprentissage de l’utilisateur et du développeur.
Historique de l’interface utilisateur : l’évolution de la commande d’entrée
Par définition : « Une interface utilisateur est une interface à travers laquelle une personne peut contrôler un logiciel ou un matériel spécifique. Idéalement, les interfaces utilisateur devraient être conviviales afin de rendre l’interaction aussi instinctive et intuitive que possible. »
Au début, les ordinateurs étaient toujours commandés par des commandes dans l’interface de ligne de commande (CLI).
Source : CLI
Cependant, grâce au développement du matériel ainsi que de la puissance de traitement, l’interface utilisateur (UI) a été développée. Suite à cela, des interfaces utilisateur graphiques (GUI) ont été mises en service. Dorénavant, les ordinateurs peuvent être exploités via des menus, des boutons et des icônes. L’entrée est principalement faite en utilisant la souris et / ou le clavier.
Après cela sont apparues les consoles de jeux vidéo et les écrans tactiles, ainsi que les interfaces utilisateur vocales (VUI) et les interfaces utilisateur naturelles (NUS), qui ont rendu le contrôle possible grâce à la parole, aux gestes et aux expressions faciales.
Focus sur une interface utilisateur efficace
L’utilisateur d’une interface veut atteindre un objectif sans avoir à apprendre les processus internes du produit. L’interface utilisateur donne un sentiment de contrôle, sans admettre la possibilité d’erreurs.
Un exemple : vous voulez relier votre smartphone avec le système mains libres de votre voiture. Le scénario suivant est possible : vous ouvrez le paramètre en cliquant sur un bouton, puis sélectionnez l’option Bluetooth. Une liste des périphériques Bluetooth actifs possibles est affichée. Après avoir sélectionné votre appareil et activé votre kit mains-libres, la connexion entre les deux appareils est entièrement indépendante et correctement établie. Vous avez atteint votre objectif.
L’interface doit donc toujours être conçue de manière cohérente jusque dans les moindres détails, de sorte que le processus puisse être mieux supporté.
Un e-commerce utilise deux types de boutons. Un groupe de boutons au design accrocheur, et a la forme visuelle d’un bouton réel. Ceux-ci servent des demandes importantes de fonctions et d’actions, telles que « placer l’article dans le panier », « aller à la caisse » et « passer la commande maintenant ».
L’autre groupe de boutons est constitué d’éléments simples avec un texte simple. Les boutons sont utilisés pour la navigation dans le contenu (par exemple, « retour », « plus » ou « supprimer »).
En réalité, les deux groupes de boutons représentent des liens techniquement simples. Cependant, les différents aspects visuels des deux types de boutons suggèrent intentionnellement différentes degrés d’importance.
Source : interface mobile Zalando
Interface utilisateur minimaliste : ne garder que l’essentiel
Une bonne interface utilisateur se concentre sur l’essentiel. Elle est discrète et durable dans sa conception. La condition de base pour cela est la réduction de la complexité de la fonctionnalité.
Apple a réalisé cela avec l’iPhone. Le smartphone est livré avec des fonctionnalités de base (téléphone, messagerie, navigateur, e-mail, calendrier, photos, etc.). Grâce à des applications, l’utilisateur a la possibilité d’élargir la gamme des fonctions au gré de ses goûts personnels et individuels.
L’interface de l’iPhone se compose de plusieurs niveaux. Le premier niveau supérieur fonctionne comme une plateforme pour diverses applications et vient dans la conception d’Apple. D’autre part, les applications peuvent avoir leur propre conception, avec certaines fonctionnalités de base et la navigation d’Apple, ainsi que son design prédéfini.
Ainsi, malgré les différentes applications, l’interface utilisateur et l’expéditeur restent clairs.
Bonne interface utilisateur : une quintessence
Au milieu des années 1970, Dieter Rams a dressé une liste de bonnes conceptions de produits. Ces dix points, énumérés ci-dessous, peuvent également être appliqués à une bonne interface utilisateur :
- Un bon design est innovant ;
- Un bon design rend un produit utile ;
- Un bon design est esthétique ;
- Un bon design rend un produit compréhensible ;
- Un bon design est discret ;
- Un bon design est honnête ;
- Un bon design est durable ;
- Un bon design est soigné jusque dans les moindres détails ;
- Un bon design est écologique ;
- Un bon design est aussi peu design que possible.
Pour aller plus loin encore sur ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre article sur la différence entre UX (expérience utilisateur) et UI Design (interface utilisateur). Enfin, si vous souhaitez augmenter l’attractivité de votre site, consultez sans plus attendre les programmes de formations webdesign.
