En 2018, les entreprises ne sont plus définies pas leurs marques, produits ou services, mais par leur marque employeur. Ce ne sont plus les entreprises qui embauchent les salariés, mais les candidats qui choisissent leur future entreprise.
La marque employeur s’exprime avant tout par et pour ses collaborateurs et futurs collaborateurs.
L’habit ne fait pas le moine
Et non ! Mamie nous le disait sans cesse : il ne faut pas juger sur les apparences. Et elle avait raison. Prenons la Caisse des dépôts. Vu du pas de la porte, l’entreprise n’apparaît pas très attractive : administration, banque, lourdeur, lenteur… telle est la première idée que l’on peut s’en faire. Mais alors, qui aurait cru qu’elle se placerait à la 10ème place dans le palmarès des meilleurs employeurs de France, sur 500 entreprises auditées ? Réponse : ses salariés !
Les premiers concernés sont les mieux informés. Vivre son entreprise, oser le bonheur au travail, ne pas tout miser sur le chiffre d’affaires et faire la part belle à ses salariés sont aujourd’hui des mots qui ne font plus peur aux dirigeants.
« Aujourd’hui, ce qui différencie une entreprise moyenne d’une grande, c’est le talent ». Wade Burgess, VP Talent Solutions LinkedIn
La marque employeur ne sort pas du chapeau
Avant d’appeler une agence de communication pour lui demander de créer ou de développer sa marque employeur, la bonne pratique est d’abord de sonder ses collaborateurs. Ils sont un morceau de l’ADN de l’entreprise et contribuent à son attractivité, à son rayonnement. Leurs impressions, leurs observations et le champ lexical qu’ils utilisent permettra à l’entreprise d’identifier les grands axes de sa marque employeur : En quoi suis-je attractive ? Qu’ai-je à offrir ? Pourquoi venir travailler chez moi plutôt que chez les autres ? En somme, ce que l’on est, ce que l’on a et enfin où l’on va, sont des éléments essentiels pour définir l’ADN de l’employeur et de sa marque.
C’est à partir de ces éléments que l’image employeur de l’entreprise pourra se créer, plus ou moins loin de son image marketing, ou de l’image de ses produits.
Une aubaine pour redorer son blason
Il y a les entreprises qui créent une marque employeur pour se faire connaître : « Ah bon, je ne savais pas que vous existiez ! », et celles qui cherchent à redorer leur blason, casser leur vieille image. C’est le cas de l’Armée de Terre. Difficile si l’on est un tantinet connecté de ne pas entendre, voir, lire « l’armée de terre recrute ». Et pour cela, elle met le paquet : un site dédié, nommé fièrement et simplement « s’engager.fr », une campagne télévisée, déclinée en display, des témoignages et une présence sur les réseaux sociaux. En substance, elle est recruteur et formateur, ouverte à tous entre 17 et 32 ans et vous propose d’évoluer professionnellement. Loin de n’être qu’une promesse, c’est un réel engagement – c’est le cas de le dire ! Et cet engagement est essentiel pour construire sa marque employeur, car il ne s’agit pas de vendre un produit, mais bel et bien d’être attractif pour recruter et créer ou faire perdurer un sentiment d’appartenance à l’entreprise fort.
Fini l’image des Gendarmes à St Tropez ou des bidasses écervelées, aujourd’hui, l’Armée de Terre est un employeur qui forme des professionnels, offre de belles opportunités d’évolution à ses soldats, une stabilité d’emploi. Bref, l’Armée, elle aussi, rentre dans le rang !
D’autres aussi s’y mettent fortement depuis quelques années. C’est ainsi que l’on découvre que chez le géant du fast food, on peut aussi faire carrière et cerise sur le hamburger, ce ne sont pas vos diplômes que l’on regarde, mais vos compétences et l’expérience acquise. Mac Donald’s signifie à sa cible qu’il n’est pas seulement là pour fournir des emplois aux horaires flexibles à de nombreux étudiants, mais que l’on peut aussi y rester et évoluer.
Diffuser et faire valoir sa marque employeur
A l’heure des réseaux sociaux et du recrutement 2.0, il faut savoir profiter des outils technologiques à notre disposition. Outils qui permettent notamment de CIBLER. Et pour cela, on couvre le maximum de terrain sans se disperser. Ce sont les candidats ciblés par l’entreprise qui détermineront s’il convient de recruter sur LinkedIn, Twitter, Facebook, Snapchat ou encore Instagram, de participer à des forums d’emploi interactifs ou encore de créer des annonces d’emploi improbables sur son site web.
Bref, quand on se créé une image attractive, il est nécessaire de se montrer et d’être vu.
On donne alors rendez-vous à nos followers, abonnés, étudiants, candidats à des jobdating, à des événements, à des hackathons ou sur des salons. Et pour donner du relief à ces promesses, le mieux, c’est encore d’inviter ses collaborateurs à accompagner les responsables recrutement pour représenter leur entreprise.
À propos : Maëlys MARTIN
Après 8 ans en agence de communication audiovisuelle et production de contenus et chez l’annonceur depuis 3 ans, Maëlys est aujourd’hui poly-compétente. Elle s’attache à développer un pan essentiel de la communication : le digital, en complétant sa formation initiale par un MBA en communication digitale.