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Monde d’après : les compétences professionnelles et soft skills incontournables

Le confinement a redistribué les cartes pour les entreprises tout en établissant de nouvelles compétences professionnelles incontournables. Tandis qu’émergeait de façon très logique un intérêt grandissant pour le management à distance, d’autres tendances se sont confirmées. En première ligne, une prédilection de plus en plus marquée des recruteurs pour les soft skills ! Cette crise sanitaire sans précédent a en effet prouvé que les employés, comme les employeurs, devaient maîtriser la coopération à distance, booster leur adaptabilité, et faire preuve de créativité. Il faut aujourd’hui se remettre en selle différemment, aborder le travail avec de nouvelles valeurs. Focus sur ces compétences incontournables du « monde d’après » côté managers et employés !

Une nouvelle façon de manager

La pandémie de COVID-19 a mis à l’épreuve notre routine quotidienne et bouleversé la façon de fonctionner des entreprises. Les défis liés au confinement obligatoire ont fait naître de nouvelles façons de fonctionner, comme le travail à distance. De fait, les managers ont dû apprendre à gérer leurs équipes en télétravail

Fixer des objectifs

Dans ce contexte, les demandes de formation des employeurs se sont largement orientées vers le management à distance. En effet, cette forme de management diffère beaucoup du présentiel qui privilégie des horaires d’arrivée à respecter, des réunions… A distance, il s’agit de maintenir une équipe soudée malgré tout, et de se focaliser sur la performance des collaborateurs. Et le micro management à distance étant parfaitement impossible, il est primordial pour les managers d’en faire leur deuil. Ainsi est-il essentiel, lorsque l’on manage à distance de savoir prioriser, de fixer des objectifs, de planifier, et bien sur de déléguer sans rechigner. Simplicité et efficacité sont désormais de mise !

Maîtriser les outils de communication

Cette nouvelle façon de travailler demande de maîtriser certaines technologies. On peut evidemmment parler des réseaux de communication comme par exemple Skype, TEAMS, Slack, Zoom … Mais si ces chouchous des professionnels sont une évidence pour certains, ils représentent un monde numérique totalement nouveau pour d’autres. Il faut donc s’y former, se les approprier. Que l’on se rassure, ces outils sont généralement intuitifs et à la portée de tous. D’ailleurs, nombre d’entre nous on (re)découvert Skype ou Zoom grâce aux apéros digitaux qui ont connu un franc succès pendant le confinement !

Gérer le temps différemment

A l’ère de ces nouvelles technologies, des Google Meet, et autres chat rooms, il s’agit également de gérer le temps différemment. Les managers, comme les employés, se retrouvent débordés de messages et de notifications en tout genre. Il faut ainsi, en plus de gérer les outils, apprendre à prioriser et ne pas se laisser déborder. On dit souvent qu’il faut répartir ses tâches en quatre catégories :

  1. Urgent – pas important
  2. Urgent – important
  3. Pas urgent – important
  4. Pas urgent – pas important
Source image : pinterest

C’est ce genre de techniques que le manager va devoir s’approprier pour les appliquer à lui même, puis les enseigner à ses équipes. Il s’agit, pour certains d’une nouvelle façon de procéder qui demande patience et bienveillance avec soi même.

Accompagner son équipe

En plus de ces compétences, le management à distance doit aussi faire appel aux soft skills des managers. Il y a de leur côté des réflexes à acquérir, une certaine indulgence à maintenir, et une atmosphère de confiance à établir avec ses équipes. En effet, ce nouveau management implique de prendre en compte les contraintes organisationnelles dues au télétravail, mais aussi à la vie personnelle et familiale de chacun. Une fois encore, cela demande patience et coordination.

Les soft skills ont la cote

Depuis quelques années, les soft skills font l’objet d’un intérêt grandissant chez les recruteurs. Avec la crise sanitaire, la légitimité de ces « compétences douces » s’est renforcée, et les actifs en ont réellement saisi l’importance. Dans notre enquête « Actifs et reconversion professionnelle » menée en collaboration avec l’institut de Sondage BVA, nous avons constaté qu’une large palette de compétences comportementales apparaissait désormais indispensable aux actifs.

A la (re)découverte des soft skills

Mais que sont réellement ces « compétences douces », dont on parle de plus en plus depuis quelques années ? Elles sont entrées dans notre vocabulaire quotidien au travail, nous comprenons leur importance, et pourtant, le concept en lui-même nous parait encore flou. Avons-nous tous des soft skills, pouvons-nous en « apprendre » de nouvelles ?

Les soft skills sont tout simplement des compétences comportementales que nous avons de façon innées : nous l’avons vu plus haut il s’agit par exemple de l’adaptabilité, la créativité, l’empathie, la gestion du stress…. Elle s’opposent en cela aux hard skills, soit les compétences techniques pour lesquelles nous sommes formées. Attention, cela ne signifie pas que l’on ne peut pas acquérir ou renforcer des soft skills au cours de sa carrière.

Pourquoi les soft skills sont-elles de plus en prisées ? D’une part, il est probable qu’elles aient toujours plus ou moins eu de l’importance, seulement aujourd’hui, on leur a donné un nom. D’autre part, dans un monde guidé par les nouvelles technologies, la robotisation, l’intelligence artificielle, on ne peut pas oublier de capitaliser sur l’humain. C’est lui, et seulement lui, qui pourra faire la différence en entreprise. Ainsi, les soft skills des collaborateurs peuvent transformer une équipe lambda en une team efficace, soudée, organisée et performante !

Dans cet esprit, il est intéressant de se pencher sur les travaux du Center for Third Space Thinking, département d’une université californienne dédié aux soft skills. L’université explique que les les cinq soft skills étudiés au Center for Third Space Thinking (adaptabilité, compétence culturelle, empathie, curiosité intellectuelle et pensée à 360 degrés) peuvent servir à ceux qui travaillent à distance depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Un consensus chez les actifs

La crise du Covid à poussé les entreprises et leurs employés, à changer radicalement leur mode de fonctionnement. Il a fallu apprendre à collaborer différemment, à résoudre des problèmes à très court terme, à se faire confiance. Seuls face à leur ordinateur, les salariés ont dû se fier à leur intelligence émotionnelle, à leur esprit critique. Ainsi, d’après notre enquête, 7 soft skills sont jugées essentielles par plus de 80% des actifs. Entre autres : capacité de prise de décision, organisation & gestion du temps, gestion du stress et des émotion, ou encore créativité. On pourra également citer l’adaptabilité, devenue compétence professionnelle incontournable pendant et après le confinement.

Prendre des décisions

Pour nos actifs interrogés lors de l’enquête, un soft skill semble primordial : la capacité de prise de décision. Plébiscitée à 87%, ce n’est pas un hasard si cette compétence comportementale a connu un regain d’intérêt pendant le confinement. A distance en effet, chacun a du faire preuve d’une part de leadership. Il a fallu être autonome, il a fallu proposer des choses, avancer tout seul parfois. Et c’est tout à fait normal. Dans ces circonstances extraordinaires, où chacun, le manager y compris, a dû gérer son emploi du temps personnel et professionnel, les salariés ont parfois dû s’improviser décisionnaires pour faire avancer un dossier ou un projet.

Avoir confiance en soi

Et ce n’est pas une surprise, si la deuxième soft skill reconnue comme indispensable par les actifs est la confiance en soi (86% selon notre enquête). La capacité de prise de décision ne va pas, en effet, sans un minimum d’assurance. Connaître le projet, être compétent, c’est une chose. Oser aller de l’avant et prendre une décision seul en est une autre. C’est parfois un véritable challenge, passionnant, mais pouvant être inquiétant, lorsqu’on a pas l’habitude d’exposer son opinion.

Etre créatif

Jamais créativité, innovation et réactivité n’ont été plus importantes en entreprise que pendant la pandémie. D’ailleurs, selon l’enquête BVA & VISIPLUS, les actifs plébiscitent cette soft skill à 82%. Et c’est en effet un soft skill qu’il est intéressant de regarder de plus près, puisque, en dehors des entreprises digitales, les marques qui s’en sont sorties du lot sont celles qui ont réussi à rapidement proposer leurs services virtuellement, ainsi que celles qui ont proposé de nouveaux produits : masques, gel hydroalcooliques, vitres de protection… Dans le monde post-coronavirus, la créativité des équipes va être essentielle.

Faire preuve d’intelligence émotionnelle 

Comprendre ses émotions et celles des autres s’est avéré capital pendant la crise, et l’intelligence émotionnelle est en train de devenir une soft skill très prisée. Cette forme d’intelligence permet en effet de prendre du recul face à une situation donnée et à s’adapter face à cette situation. En temps de crise, c’est donc une compétence particulièrement utile. Les actifs ont bien compris que leurs émotions pouvaient les servir comme les desservir et qu’il fallait à tout prix les maîtriser. A tel point que d’après l’enquête menée avec BVA, 86% d’entre eux jugent la gestion des émotions comme compétence comportementale indispensable dans le monde d’après COVID.

S’adapter au changement

Déjà soft skill la plus prisée en entreprise, selon l’étude sur les cadres et les soft skills réalisée par l’Ifop pour Lavazza en 2019, l’adaptabilité sort encore du lot depuis la crise du Covid 19. L’adaptabilité professionnelle implique certaines qualités indispensables comme, la résolution de problèmes complexes, la réactivité, la flexibilité ou encore l’autonomie. Face au changement entraîné par la crise, il est primordial d’accepter l’évolution et la transformation de certaines façons de travailler. Il s’agit de s’approprier des outils, d’ajuster son temps de travail…etc. La crise du Covid a accéléré le besoin des entreprises de s’entourer d’une équipe qui sache s’adapter aux nouvelles méthodes organisationnelles et à la définition de nouveaux objectifs. De ce fait, la capacité à mettre à jour ses compétences dans un monde en constante évolution a été mise en lumière.

Se former au « monde d’après »

Afin de vous sentir à votre place dans ce « monde d’après », la solution la plus efficace demeure la formation. Pour les managers, VISIPLUS academy propose notamment une formation de management à distance. Alors que le télétravail se généralise, celle-ci vous permettra de garantir l’efficacité professionnelle de vos équipes et de les fédérer à distance, grâce à des techniques et outils qui ont fait leurs preuves.

Grâce à notre panel de formations dédiées à l’efficacité professionnelle, apprenez également à développer certains soft skills ou à vous en approprier d’autres : gestion du temps, gestion du stress, prise de parole… Il n’est jamais trop tard pour développer des compétences douces et être prêt à affronter tous les challenges à venir !

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