On lit et entend partout qu’il y aura un avant et un après Covid. Nouveau monde, nouvelles réalités, nouvelles façons de se rencontrer, de travailler. Et si cette crise sanitaire remettait aussi en question notre job lui-même ? Après deux mois de confinement, de home office, de chômage partiel, il y a en effet de quoi cogiter et réfléchir sérieusement à l’intérêt de son travail. Pour certains, changer de voie après le Covid 19 devient une envie, pour d’autres, carrément une nécessité. Petit tour d’horizon de cette « vie d’après » et de ses opportunités en termes d’emplois.
L’emploi face à la crise
Le chômage en question
Chômage mondial
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), « les premières estimations indiquent une hausse significative du chômage et du sous-emploi dans le sillage du virus ». D’ailleurs, plus de 300 millions d’emplois auraient disparu au printemps 2020 dans le monde. Fin avril 2020, l’OIT déclarait dans un communiqué : « Au niveau mondial, plus de 436 millions d’entreprises font face à des risques élevés de perturbations. Ces dernières exercent leur activité dans les secteurs économiques les plus touchés, comme c’est le cas de 232 millions d’entre elles dans la vente en gros et au détail, 111 millions dans l’industrie, 51 millions dans l’hôtellerie et la restauration, et 42 millions dans l’immobilier et d’autres activités commerciales. »
Chômage partiel en France
Aux chiffres vertigineux du chômage mondial, s’ajoutent ceux, en France du chômage partiel. Ceux-ci ont effet explosé très rapidement. Les mesures de confinement mises en place pour palier à la propagation du nouveau Corona virus ont mis nombre d’entreprises et de salariés à l’arrêt, obligeant certains employés à passer en chômage partiel.
Des chiffres inquiétants susceptibles de mettre en perspective notre rapport au travail, et d’envisager, pourquoi pas, une nouvelle carrière.
La perte de sens au travail
Pendant ce long temps de confinement, des métiers sont apparus comme vitaux, des employés ont été pointés comme indispensables au bon fonctionnement de notre société : infirmiers, médecins, professeurs, ambulanciers, éboueurs, caissiers… Tous ces héros du quotidien ont fait prendre la mesure de ce qui était important, de ce qui comptait. Par la même occasion, cela a a entrainé chez nombre de salariés une perte de sens dans leur propre travail, et une envie légitime de tout plaquer. Les questions défilent dans nos têtes : suis-je heureux au boulot, suis-je utile, ai-je du temps à consacrer à ma famille, ai-je envie d’y retourner ? Et cette question capitale, à laquelle on a enfin pris le temps de répondre : mon travail a-t-il un sens ?
Selon la publication “Donner du sens au travail”, des auteurs canadiens Estelle M. Morin et Charles Gagné : “Lorsqu’un individu considère que son travail n’a pas de sens, son bien-être psychologique est menacé. Cela entraîne un sentiment d’aliénation caractérisé par un état de vide, d’apathie et d’ennui, ainsi qu’un sentiment d’inauthenticité, de dissonance émotionnelle et d’impuissance. Cet état anxieux n’est pas nécessairement pathologique.” Les mêmes auteurs écrivent aussi : « Pour que le travail ait un sens, il doit procurer de la satisfaction à la personne qui l’effectue, correspondre à ses intérêts, faire appel à ses compétences, stimuler le développement de son potentiel et lui permettre d’atteindre ses objectifs. »
Il semble donc intéressant, si vous doutez du sens que donne votre travail à votre vie, et que vous voulez changer de voie après le Covid 19, de reprendre ces points un à un :
- intérêt
- appel à vos compétences
- développement de votre potentiel
- atteinte de vos objectifs
Alors, une envie de changer de voie après le Covid 19 ?
Le changement c’est maintenant
L’envie d’autre chose
Et si, tout simplement, vous aviez réalisé pendant cette « pause », loin de votre bureau et de vos collègues, que ce job n’était pas pour vous. Le confinement vous a peut-être amené à reconsidérer vos passions, vos envies. Pour certains le home office a été une révélation : à l’heure du digital, pourquoi s’embêter avec le métro/boulot/dodo. D’autres, ont vu dans le chômage partiel une bénédiction : et si bosser 40h ne me convenait pas ? Chez quelques-uns encore, le retour à la nature a fait naître des envies : pourquoi se coller serrer en ville alors que je pourrais travailler à distance, depuis mon carré de jardin ? Et si cette crise vous poussait à tout plaquer et à vous lancer dans une voie qui vous plait vraiment, et/ou qui a de l’avenir ?
Les jobs prometteurs
Ces nouvelles envies de travailler à distance, de se rapprocher de la nature sont complètement envisageables avec les nouveaux métiers du digital. Et cela tombe bien puisque selon Linkedin, nombre de ces métiers font partie du top 15 France de Linkedin en 2020 :
- Délégué à la protection des données
- Ingénieur en intelligence artificielle
- Agent immobilier
- Customer Success Specialist
- Community Manager
- Ingénieur en fiabilité de site (SRE)
- Spécialiste en cybersécurité
- Ingénieur DevOps
- Ingénieur Data
- Data scientist
- Consultant Data
- Responsable recrutement
- Développeur Big Data
- Recruteur IT
- Analyste en capital investissement
Le digital s’est en effet révélé plus que jamais indispensable durant cette crise du nouveau corona virus. Divertissement en ligne, visioconférence, consommation sur internet : on a jamais autant surfé ! A tel point que la société d’investissement américaine MKM Partner a eu l’idée de créer un indice boursier regroupant des entreprises qui ont tout gagné à voir évoluer la pandémie et s’installer le confinement.
L’indice « Stay at Home »
« Stay at home », c’est le nom plutôt ironique de ce nouvel indice boursier des entreprises qui ont gardé la cote pendant le Covid. Et oui, certaines entreprises ont été boostées par cette crise sans précédent.
Sans surprise l’indice regroupe entre autres :
- le géant du divertissement : Netflix
- les rois de la conso : Amazon et Alibaba
- le plus puissant des réseaux sociaux : Facebook
- le chouchou des outils de messageries professionnels : Slack
- le petit nouveau des visioconférences : Zoom
Et si vous alliiez les métiers qui ont le vent en poupe avec les entreprises qui cartonnent ? Vous pourriez bien trouver chaussure à votre pied.
La solidarité comme reconversion
Changer de voie après le Covid 19 ? Certaines entreprises n’ont pas attendu la fin de la crise pour se réinventer. En ces temps difficiles, la solidarité est devenu le leitmotiv de certaines sociétés : pour garder le cap, et pour aider. En France les exemples de reconversions sont nombreux, qu’il s’agisse de grands groupes ou d’entreprises familiales.
On citera notamment le numéro un mondial des cosmétiques, L’Oréal, qui s’est lancé rapidement dans la création de gel hydroalcoolique pour les hôpitaux et EHPAD, mais aussi pour les salariés de ses clients européens de la distribution alimentaire.
Dans le sud de l’Hexagone, Orsteel Light, petite entreprise régionale, spécialisée dans la fabrication de pièces mécaniques en métal et d’éclairage a opéré une reconversion pour se spécialiser dans la fabrication de ses protection en plexiglass destinés au commerçants, aux transports publics, et dans de nombreux secteurs d’activités.
La chance de la formation à distance
Remise en question, envie de changement, recherche d’une nouvelle voie, la crise du Covid vous aurait-elle donné l’impulsion qu’il vous manquait pour oser vous former à un nouveau métier ?
La chance de la formation à distance est de vous permettre de vous lancer sans attendre un retour complet des choses à la normale. Pensez à mobiliser votre CPF, soit le Compte personnel de formation. Et n’hésitez pas à étudier notre offre de formations en e-learning : marketing et communication, digital, management… Que vous souhaitiez renforcer vos acquis ou changer de voie, Visiplus Academy propose une large palette de formations. Et le tout peut se faire à la maison !
Il ne tient qu’à vous de transformer l’essai de cette remise en question, et de sauter le pas de la formation… Bonne chance !