Tic Tac… 2025 va bientôt tirer sa révérence ! C’est l’occasion parfaite de passer en revue les principales tendances du marché de l’emploi qui dessinent déjà 2026. De la montée en puissance inexorable de l’IA jusqu’aux principaux métiers en tension, on vous explique l’essentiel à savoir pour bien anticiper les évolutions du marché du travail… Et trouver plus facilement votre futur job !
L’IA : la grande révolution qui a bouleversé le marché de l’emploi en 2025… Et qui continuera à le modeler en 2026
À quoi bon faire durer le suspense ? C’est l’intelligence artificielle qui a causé les plus forts remous sur le marché de l’emploi en 2025. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter ! En effet, après les IA génératives comme ChatGPT et Midjourney, l’IA agentique – capable de prendre des décisions de manière autonome – vient aussi « mettre son grain de sel »… Mais faut-il s’en alarmer ou y voir des opportunités de carrière ?
L’IA : à la fois destructrice et créatrice d’emplois
Soyons honnêtes : l’automatisation massive des tâches par l’IA a déjà détruit de nombreux postes dans plusieurs pays du monde en 2025. Microsoft, notamment, a supprimé près de 19 000 emplois, en lien avec l’intégration des assistants IA Copilot. On pourrait aussi citer le cas :
- d’Amazon (14 000 suppressions de postes dans ses bureaux) ;
- d’UPS (48 000 suppressions d’emploi depuis le début de l’année 2025) ;
- ou même celui du géant indien Tata Consultancy Services (12 000 postes en moins).
Et en France ?
Fort heureusement, la réglementation du travail protège beaucoup mieux les salariés. Mais on constate tout de même aussi des suppressions d’emploi, notamment dans le secteur bancaire, où de nombreuses tâches peuvent être automatisées. Au point de pouvoir fermer de nombreuses agences physiques, d’ailleurs. Le Crédit Commercial de France a ainsi réduit ses effectifs de 1 400 postes. De son côté, la Société Générale prévoit 5 000 suppressions d’ici 2026… Et le secteur de la banque n’est pas le seul à devoir se faire du souci. En effet, parmi les métiers les plus menacés par l’IA en France à l’horizon 2030, on retrouve pêle-mêle les comptables, les téléconseillers, les opérateurs de saisie, les traducteurs, les rédacteurs… Et même les chauffeurs et les livreurs ?

Cela peut sembler surprenant de prime abord ! Mais n’oubliez pas que les voitures autonomes – pilotées par l’IA – devraient arriver en force dès 2030 sur nos routes… Bref : ceci explique cela.
La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que de nombreux autres emplois liés à l’IA sont également créés en parallèle. Suffisamment pour contrebalancer les destructions d’emplois ? Oui, d’après plusieurs études. Parmi elles, citons notamment celle de l’Opiiec (Observatoire des métiers du numérique, de l’ingénierie, du conseil et de l’événement), qui prévoit la création de 45 000 emplois liés à l’IA dans les entreprises numériques françaises d’ici 2028.
Tendances du marché de l’emploi : quels sont les métiers de l’IA les plus prometteurs pour 2026 ?
Parmi les métiers de l’IA les plus « techniques », qui nécessitent généralement un niveau Bac +5 dans le domaine de l’informatique, citons :
- l’ingénieur machine learning, qui se concentre plutôt sur l’opérationnel. Il développe, entraîne et optimise les modèles de machine learning, travaille sur les données, les algorithmes et leurs performances, puis les intègre dans des applications concrètes ;
- l’architecte IA (AI Architect), qui intervient à un niveau plus stratégique et global. Il conçoit l’architecture complète des solutions d’IA (choix des technologies, des modèles, de l’infrastructure, du cloud, de la sécurité), et s’assure que les systèmes d’IA répondent aux objectifs métiers et aux contraintes à long terme.
Autre poste qui devrait aussi être très recherché en 2026 : celui de Responsable éthique de l’IA, pour bien encadrer et sécuriser l’utilisation de cette nouvelle technologie. C’est un job beaucoup moins technique, mais qui demande en revanche de bonnes connaissances en droit numérique, en gestion de risques… Et bien entendu, un bon sens de l’éthique. Côté recrutement, la préférence est souvent donnée aux profils Bac +5 en droit, en sciences politiques ou en stratégie digitale.
Cela étant dit, vous n’avez pas forcément besoin d’un diplôme aussi élevé pour travailler dans le domaine de l’IA. Par exemple, les prompts engineers sont très recherchés par les entreprises. Pourtant, on manque encore de profils vraiment compétents sur le marché. Pour obtenir ce poste, vous devez surtout être capable de prouver que vous pouvez tirer le meilleur parti de l’IA grâce à vos prompts (commandes textuelles). N’hésitez donc pas à vous constituer un bon portfolio avant de postuler.

Et si vous avez une âme d’artiste, pourquoi ne pas vous diriger vers le métier d’AI Creative Designer, pour générer des visuels ou des modèles 3D à l’aide de l’IA ?
Quand l’IA fait également évoluer les métiers existants…
Non contente de créer de nouveaux jobs, l’intelligence artificielle modifie aussi en profondeur de nombreux métiers existants. Elle a ainsi pris une place considérable dans les métiers du marketing digital (ex. : responsable marketing digital) par exemple, mais aussi dans ceux de la communication (ex. : community manager) ou encore dans les métiers des ressources humaines (chargé de recrutement). Résultat : les offres d’emploi nécessitant de maîtriser les IA génératives (ex.: ChatGPT, Midjourney) et autres outils IA se sont démultipliées au cours de l’année 2025.
Tout porte à croire que cette tendance va encore prendre de l’ampleur en 2026 et les années suivantes : maîtriser les outils IA n’est plus une option, mais une nécessité pour préserver votre employabilité. Vous en avez besoin pour :
- travailler plus rapidement ;
- analyser plus finement les attentes des consommateurs ;
- améliorer la qualité et la pertinence des contenus, des analyses ou des prises de décision.
Bref : en un mot comme en cent, pour être plus performant(e). D’où l’intérêt de vous former, pour bien exploiter l’IA dans le cadre de votre activité professionnelle. Via le cursus Elaborer une stratégie marketing et communication avec l’IA, par exemple.
Ou via une formation pour optimiser le recrutement grâce aux SIRH (Système d’Information de gestion des Ressources Humaines), si vous travaillez plutôt dans le secteur RH.
« L’IA transforme l’économie et le marché du travail à l’échelle mondiale. Loin de détruire de l’emploi, elle en redéfinit les contours et en accroît la valeur. L’emploi progresse dans la plupart des métiers exposés à l’IA. Pour en tirer parti, les entreprises doivent investir dans les compétences : recruter sur les savoir-faire, former en continu, et équiper les salariés. L’IA démocratise l’expertise et permet à chacun d’avoir un impact démultiplié. Aucun secteur ne sera épargné : agir dès maintenant est essentiel »
Source : Philippe Trouchaud,Chief Technology & Products Officer, PwC France et Maghreb
Les grandes tendances du marché de l’emploi 2025-2026 : focus sur les métiers en tension « sans IA »
Même si l’intelligence artificielle impacte un grand nombre de professions, certains métiers en tension (à comprendre : des métiers pour lesquels il y a plus d’offres d’emploi que de candidats qualifiés) restent relativement épargnés. Parmi ceux-ci, citons surtout :
- les métiers de la santé et des soins aux personnes (ex. : infirmier(e), aide soignant(e)) . Pour être honnête, cela fait déjà plusieurs années qu’ils comptent parmi les plus recherchés, notamment en raison du vieillissement de la population. 2025 n’a pas échappé à la règle, 2026 n’y échappera pas non plus. A noter que le contexte actuel ouvre aussi de belles opportunités aux entrepreneurs désireux de se lancer dans le secteur de l’e-santé ;
- le métier d’électricien/électricienne, qui restera une valeur sûre pour de nombreuses années. Après tout, qui peut se passer de l’électricité, à une ère où même les véhicules se rechargent sur des bornes électriques ? ;
- les métiers de la restauration. En particulier les cuisiniers et cuisinières : beaucoup d’établissements peinent à recruter en France, alors que les salaires ont pourtant augmenté après la crise du Covid ;
- le métier de maçon, qui fait encore et toujours partie des métiers en tension en 2025 et 2026. A titre purement informatif, ce métier représentait déjà à lui seul près de 15 % de toutes les offres d’emploi publiées en France en 2022, d’après l’Observatoire des métiers en tension. Ce qui n’est pas si étonnant que ça, compte tenu de la multiplication des chantiers de rénovation (privés et publics), pour correspondre aux nouvelles normes énergétiques. A méditer, si vous aimez le travail manuel.

La RSE s’impose aussi parmi les tendances fortes du marché de l’emploi en 2025/2026
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est devenue un sujet incontournable pour les entreprises, et cela se reflète directement sur le marché de l’emploi. En 2025, et encore plus en 2026, les organisations cherchent en effet à intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et éthiques au cœur de leur stratégie. Notamment pour :
- répondre à des obligations réglementaires de plus en plus strictes. Nous pensons par exemple à l’entrée en vigueur de la directive européenne CSRD. Entre autres choses, elle oblige les entreprises de plus de 250 salariés à publier leur bilan carbone depuis 2025. De nombreuses PME devront le faire également à partir de 2026 ;
- séduire les consommateurs, qui privilégient de plus en plus les « marques engagées et responsables », au détriment des autres. Dans les faits, la démarche RSE prend tellement de place qu’elle en vient à impacter directement la stratégie marketing et le processus de recrutement des entreprises !
Résultat : la demande explose, alors que le nombre de profils réellement formés reste limité. Si bien que les métiers de la RSE sont fortement sous tension
(ex. : Responsable RSE, Consultant RSE ou encore chef de projet climat, qui se charge de réduire l’impact carbone de l’entreprise) !
En 2026, cette tendance devrait s’intensifier, faisant des métiers de la RSE de véritables opportunités professionnelles à long terme.
Pour aller plus loin, la maîtrise de la RSE est également une excellente corde à ajouter à votre arc, si vous êtes un professionnel RH. Pensez à la formation Construire une démarche RSE et maximiser l’impact social et sociétal, par exemple.
La cybersécurité, un secteur toujours sous tension en 2026
Enfin, la cybersécurité fait également partie des grandes tendances du marché de l’emploi 2025 et 2026. Un phénomène qui s’explique d’ailleurs très facilement :
- d’une part, les hackers multiplient les cyberattaques contre les entreprises. Y compris contre les TPE et les PME ! Il faut dire aussi que le piratage informatique est devenu beaucoup plus facile de nos jours. Entre le crime organisé qui propose des malwares « clé en main » (voire un système d’abonnement avec un véritable service client, pour les escrocs en herbe qui rencontrent des difficultés avec « leur achat »), et l’IA qui peut être détournée pour créer des logiciels malveillants sans même savoir coder, de (trop) nombreuses personnes se sont lancées dans la cybercriminalité à corps perdu ;
- d’autre part, la réglementation en vigueur est toujours plus contraignante. Histoire de pousser les entreprises à tout mettre en œuvre pour protéger les données de leurs clients… Cela étant dit, même sans le cadre réglementaire, la plupart des entreprises ont parfaitement compris l’intérêt de se défendre bec et ongles contre les hackers. Elles paient un trop lourd tribut quand ils parviennent à percer leurs défenses. Non seulement elles subissent des pertes financières – souvent très importantes – mais en plus, elles doivent ensuite faire face à la perte de confiance de leurs clients…

Bref : on comprend facilement pourquoi les offres d’emploi se multiplient dans le secteur de la cybersécurité. Et là encore, il n’y a pas assez de profils qualifiés !
« Le saviez-vous ? 78 % des organisations prévoient d’augmenter leur budget cybersécurité en 2026. »
Source : « Global Digital Trust Insights 2026 » de PwC
Quelques métiers de la cybersécurité à connaître
Le métier d’expert en cybersécurité est particulièrement en tension. Et pour cause : il faut déjà avoir une bonne expérience professionnelle à son actif, pour pouvoir porter le titre d’expert.
Cela étant dit, il existe d’autres métiers porteurs dans cette branche en 2026. Nous pensons en particulier aux métiers :
- d’Ingénieur Cybersécurité. Un job très technique, qui consiste notamment à mettre en place des outils de protection (pare-feu, antivirus, etc.) et à corriger les failles de sécurité ;
- de Manager de la Cybersécurité, qui coordonne et pilote souvent la sécurité à l’échelle d’une équipe ou d’un secteur de l’entreprise. Il a aussi une solide base technique, mais son rôle est davantage organisationnel et stratégique ;
- de Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information et des réseaux (RSSI), garant de la sécurité globale du système d’information de l’entreprise.
Pensez notamment à l’Executive Mastère Management de la Cybersécurité si l’un de ces métiers vous intéresse !
Que faire si votre profil ne correspond pas vraiment aux nouvelles tendances du marché de l’emploi ?
La solution la plus simple serait de vous former. Cela pourrait vraiment vous aider à préserver votre employabilité face aux dernières tendances du marché de l’emploi.
Certes, une formation a un coût. Mais n’oubliez pas que celui-ci peut souvent être couvert grâce à un dispositif de financement. Ou même grâce à plusieurs d’entre eux ! En effet, certains dispositifs peuvent être utilisés de concert. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page sur les solutions de financement. Vous y trouverez toutes les informations utiles sur le CPF (Compte Personnel de Formation), l’AIF (Aide Individuelle à la Formation) de France Travail, etc.
Mais vous avez peut-être besoin d’aide pour choisir votre formation ? Dans ce cas, contactez nos conseillers. Ils peuvent vous orienter parmi notre catalogue de formations. Ils sont également là pour vous accompagner dans les démarches de financement, si vous le souhaitez.

