Il y quelques semaines, Google annonçait mettre en place le « droit à l’oubli », dans le but de se conformer à une décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne.
Rappelons brièvement ce qu’est le « droit à l’oubli » : il s’agit de la possibilité pour chacun de demander aux moteurs de recherche la suppression de certains résultats de recherche, jugés hors de propos, obsolètes ou inappropriées. Début juin, Google a ainsi mis en ligne un formulaire permettant aux internautes de demander le déréférencement de pages les concernant. Gros succès, puisque quatre jours après, le site avait déjà reçu 41 000 demandes.
« Cette semaine, nous avons commencé à prendre des mesures concernant les demandes de suppression (de liens) que nous avons reçues», a affirmé Google dans un email adressé à l’AFP. « Chaque demande doit être traitée individuellement et nous travaillons aussi vite que possible pour réduire la file d’attente », a ajouté le groupe américain.
Ainsi, dorénavant, lorsque l’on fait une recherche avec les nom et prénom d’une personne, il affiche le message suivant : « Certains résultats peuvent avoir été supprimés conformément à la loi européenne sur la protection des données ».
A noter que ce message s’affiche pour toutes les requêtes, y compris sur le nom de personnes n’ayant pas demandé un retrait de résultats, évitant ainsi de pointer ceux qui auraient fait une telle démarche.