Par le biais de sa dernière étude, Adobe Digital Insights dresse un état des lieux de la demande publicitaire en Europe. Le point sur les conclusions à en tirer.
Si la publicité sur internet est en passe de détrôner la TV en 2018, elle est aussi vecteur de trafic en témoigne la dernière étude Adobe Digital Insights.
Présentée lors du rendez-vous digital Dmexco le 14 septembre dernier, cette étude dresse un état des lieux global sur la demande publicitaire en Europe, soit en d’autres termes, les canaux et les supports du trafic des sites internet européens.
Divers conclusions sont alors à retenir :
- 68 % des visites sur Internet sont générées par la publicité digitale ;
- La publicité digitale génère 2/3 du trafic sur support mobile ;
- 54 % des sites web européens ont vu leur trafic augmenter ces trois dernières années ;
- Les ¾ des visites sont générées par des tactiques non ciblées comme le référencement naturel, hors les sites utilisant des canaux publicitaires personnalisés voit leur trafic augmenter de 8 % en plus que les autres ;
- Plus précisément, les sites dont le trafic a augmenté enregistrent 2,6 fois plus de trafic grâce à la stratégie sur les réseaux sociaux et près de 1,2 fois plus de trafic via le référencement payant.
La personnalisation, le nerf de la guerre !
Sans conteste il existe donc une concordance entre l’augmentation de trafic et la personnalisation du message publicitaire par le biais de l’email marketing, des réseaux sociaux ou du référencement AdWords. Et pour cause, si les européens sont plutôt réceptifs à la publicité digitale, moins de la moitié (48%) déclarent les annonces des e-commerçants intéressantes pour eux.
Pour autant, ils encouragent et estiment à hauteur de 40 % des consommateurs européens, que les annonceurs ont su améliorer leur offre en proposant des publicités attrayantes au cours de ces deux dernières années. Toutefois, s’ils sont réceptifs, les européens n’aiment pourtant pas l’intrusion auditive des publicités en témoigne les plus réticents d’entre eux tels que les Français à hauteur de 66 %, suivis des Britanniques (60 %) et des Allemands (59 %).
Au fait des pratiques de data driven marketing, les internautes souhaitent dorénavant être récompensés pour la transmission de leurs données par le biais de promotions et de contenus pertinents leur étant destinés. Cela va même jusqu’à concerner 60 % en moyenne des individus de la génération Y (18-24 ans) en Europe.
L’intégralité de l’étude est à retrouver ici.