En février 2014, la société Email-Brokers avait publié son baromètre dont les résultats méritent d’être une nouvelle fois mis en exergue tant ils sont instructifs ! Eclairage.
Selon cette étude, plus de huit entreprises sur dix (81%) ayant fait faillite en France en 2013 n’étaient pas présentes sur internet, en n’ayant pas de site ou/et en n’étant pas présentes sur les réseaux sociaux.
Email-Brokers indique que, « de manière assez inquiétante », le nombre de sites web actifs en France en .fr, .org et .com, a connu une légère baisse (près de 0,31%) en 2013 pour atteindre 2,593 millions de sites, contre 2,601 en 2012.
La société affirme également noter « une régression des sites dynamiques (soit régulièrement mis à jour) et des blogs, alors que ces derniers constituent des vecteurs de différenciation importants face à une concurrence de plus en plus accrue ».
Quant à la présence sur les réseaux sociaux, le pourcentage de sociétés françaises disposant d’une page Facebook est passé de 4,2% à 16,09% sur une seule année, mais alors que la France faisait partie du peloton de tête en 2012, elle se retrouve aujourd’hui à la traîne par rapport à l’Espagne ou la Suède, qui ont connu une croissance d’environ 500%, ou encore la Belgique avec près de 900%, selon le baromètre.
Combien de fois et à quel point haut et fort faudra-t-il répéter qu’internet constitue un facteur clé dans la dynamisation et la pérennité d’un business ?
William Vande Wiele, CEO Email-Brokers, rappelle qu’être présent ne suffit pas : « Présent en ligne n’est pas une garantie de succès en soi car elle requiert une expertise de taille pour être exploitée de manière optimale et, ainsi, engendrer l’effet bénéfique recherché. Il est donc crucial pour les entreprises d’investir en interne dans les ressources nécessaires en vue d’entretenir en permanence le patrimoine qu’elle poste sur la toile. »
Etre présent sur le web aujourd’hui, évidemment, mais avec des garde-fou solides : formation, soutien, accompagnement, conseil….pour éviter que la présence en ligne des entreprises ne s’apparente davantage à un effet de pétard mouillé.
